mercredi 22 septembre 2010

Bienfaisance 4.1 à la Java le 07/10/2010






En cette rentrée universitaire, les disques Bien ne sont pas peu fiers de présenter live leur dernière recrue, le jeune Ricky Hollywood détenteur d'une thèse en "je m'la pète sans aucun complexe" accompagné de ses lascives lowpets. Les "déjà fidèles" fans de Ricky se pressent à l'entrée de La Java, prêts à débourser Bien plus que les sept euros nécessaires à l'entrée du légendaire club parisien. Pour ma part, je retrouve avec grand plaisir les quelques girls & boys die hard fans de Prince pour converser de l'excellence des soirées Bienfaisance qui nous réunit une fois par mois à la Java, de la future deuxième partie européenne du Kid de Minneapolis, et pour sourire de concert au moment où l'on aperçoit le Kid de Clouange himself attablé près du stand merchandising des disques Bien.

Vers 21h30, le Roger Lanzac des soirées Bienfaisances des disques Bien annonce le programme et est pour le moins dithyrambique au moment d'annoncer la montée sur scène de Monsieur Hollywood.
Ce dernier fait son apparition sur la scène qui nous surplombe de 22,5 cm. Il rejoint un instrument de musique qui ressemble plus à un ordinateur portable et entame son show. Son entrain, son charisme conquis autour du concept "je suis un vrai dur sous des dehors de fiotte" fait son effet mais est rapidement effacé au moment où l'un de ses musiciens vient lui apporter un indispensable ustensile. Ce musicien n'est autre que le Kid de Clouange qui recueille instantanément des vivas et quelques cris énamourés de la foule avant de quitter la scène prestement. Lucide et beau joueur, Ricky reconnait que : "Je sais, c'est lui la vraie star"... Mais Ricky ne se démonte et balance le sirupeux "relax" qui marque l'entrée d'un claviériste et, plus encore, celle des deux adorables lowpets qui, habilement dissimulées chacune derrière un masque high tech en forme de tête de chat, entament une danse lascive avant de proposer quelques massages sensuels sur les épaules du public qui a eu le bon goût de garnir les premiers rangs.
A défaut d'être musicalement révolutionnaire, Ricky est un lover qui nous a proposé une belle session de pop dance lo fi efficace, au fil de chansons aux titres explicites, peut être inspirés par Barry White ou quelques rappeurs classé X : "Ca continue", "Sexuel", "Tu me voudras", "Tu adores" ou "Je t'éclate".
le chanteur est "à donf" dans son art et son concept, les lowpets se dandinent dans une chorégraphie presque symétrique, on sourit de l'arrogance Rickienne et on remue de la tête voire du croupion sur ses airs finalement bien dansants. Une séance de slow est même proposée...



... séance où je me suis tapé une grosse honte alors que je me suis refusé à choisir une de des deux princesses princières assises à mes côtés pour danser. A ce moment là, j'aurais tant aimé voler un instant à Ricky Hollywood un poil de son assurance et de son culot...
Le set reprend, bien "dance" et vraiment très "fun", surtout que le Kid de Clouange et sa guitare rejoignent le groupe... Là, tout le monde, public et musiciens, se "lâche" tout en s'ébaubissant des soli du Kid et de ses postures qui tenaient autant de Jimi Hendrix au festival de Monterey en 1967 que de mes sessions de Air guitar dans ma chambre d'ado en 1982. La princière Mélodie me glisse à l'oreille : "Mais c'est fou quand même, c'est un tueur à la guitare et il n'en a même pas joué lors de son concert en lead avec KidsAreDead !"... ben oui, hélas...
Enfin, mon moment de honte est partiellement estompé par un court moment de bonheur fortement teinté de gloire voire de fierté : Ricky se balade au milieu du public et me tend le micro pour chanter un vers d'amour en anglais, celui du refrain. Ne pouvant éviter le micro malgré ma timidité, je me lance... et chante juste ! En juin, je débutais sur scène comme clapiste pour la Bienséance 2, quatre mois plus tard, je deviens choriste. Cette vertigineuse progression artistique ne manque pas de m'effrayer... Me faudra-t-il, dans même pas deux ans, effectuer un report de mon propre concert ?

Blague à part, le set se poursuit avec ce magnifique trio sur scène...



Le set se termine par le très bien nommé "je t'éclate" qui nous a tous vraiment éclatés et engendre de longs et mérités applaudissements auxquels se sont mêlées quelques cris et un "aouah" princier du meilleur effet.

J'avais été dubidatif lors de la première prestation de Ricky Hollywood en configuration "Bienfaisance", mais là je suis conquis par le bonheur généré... même si je ne me ferai certainement pas dix de ses concerts chaque année.

Comme on dit à Ménilmuche, tout le monde à la banane, sur le dancefloor, au bar, au fumatorium devant l'entrée, dans la loge surement...

A vrai dire, ce set m'a amplement suffit ou alors, il faut me proposer quelque "chose" de vraiment transcendant. Ce ne fut, à mon goût, malheureusement pas le cas avec le duo de DEJA MU qui complète l'affiche de la soirée.





Musicalement pas mal mais sans plus, bien terne et tiède face à l'"éclate" Hollywoodienne, j'ai très rapidement décroché et préféré entamer en bonne compagnie une conversation autour du mythique concert de Prince au New Morning trois mois plus tôt.
C'est "cruel", je sais, pas "pro" pour un "witness", mais c'est ainsi.


Peut être aurait-il été mieux d'échanger l'ordre de passage, débuter la soirée par la douce musicalité de Deja Mu et garder l'ambiance "night fever" pour la fin de soirée...

PS : mes photos sont d'un flou artistique que mon modeste et antique téléphone portable m'impose et que j'assume totalement

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